On est toujours le vieux de quelqu’un. Et il serait peut-être temps de s’en rendre compte afin de lutter plus efficacement contre l’âgisme, les discriminations et stigmatisations envers les seniors.
Car le dernier baromètre du Défenseur des droits (DDD) et de l’Organisation internationale du travail (OIT) fait froid dans le dos. Quasi un travailleur sur deux estime que les 50 ans ou plus sont « dépassés par les nouvelles technologies ». 40% des actifs pensent que les seniors « ont une santé fragiles et sont plus difficiles à intégrer au sein d’équipes plus jeunes ». « Un tiers évoque […] le fait que ces derniers manquent de dynamisme. »
Le baromètre ajoute que « les préjugés âgistes sont davantage véhiculés par les actifs les plus jeunes ».
Près d’un quart des seniors déclare avoir subi des discriminations, notamment lorsqu’il s’agit d’accéder à un emploi après une rupture professionnelle. 25 % des seniors au chômage précisent « qu’on leur a déjà fait comprendre qu’ils étaient au trop âgés pour le poste lors d’un entretien d’embauche ». Un tiers seulement des demandeurs d’emploi de 50 ans et plus retrouve le chemin du travail.
Rien d’étonnant qu’un cinquième des seniors en poste, travaille avec la peur de perdre son emploi.
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