Selon une étude BPCE réalisée en 2023, la France compte 15 millions de parents aidants, qui prennent soin d’un proche en perte d’autonomie au quotidien. 55 % d’entre eux exercent une activité professionnelle, soit en tant que salarié ou en tant que travailleur indépendant. Pour eux, la flexibilité au travail n’est pas un nice-to-have, mais bien une nécessité absolue.
En effet, parmi leurs priorités, on note la possibilité de modifier leurs horaires ou leurs jours de travail, mais aussi de s’absenter en cas d’urgence. Si 58 % des aidants indépendants ont déclaré avoir changé leur organisation du travail afin de s’adapter à la situation de leurs proches, seuls 36 % des salariés ont pu en faire de même.
D’après le groupe de prévoyance Apicil, il est urgent d’agir. Et pour cause, d’ici 2030, un collaborateur sur quatre sera un aidant. En amont de la Journée nationale des aidants qui aura lieu le 6 octobre, la mutuelle partage ses bonnes pratiques.
Outre l’aménagement des horaires, la possibilité de passer en temps partiel ou encore la mise en place de 18 jours ouvrés de congés supplémentaires par an, Apicil a lancé en 2020 Le café des aidants animé par une psychologue et une assistante sociale afin que les collaborateurs concernés puissent échanger sur les problématiques qu’ils rencontrent au quotidien. Le groupe propose également des formations pour permettre aux managers d’identifier et d’accompagner au mieux les collaborateurs aidants.
Afin de mesurer l’impact de ces initiatives, Apicil a lancé une enquête dont les résultats devraient être partagés courant octobre.
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